Vous êtes déjà venu plusieurs fois à Rome et voudriez voir autre chose de la cité éternelle ou bien vous n’aimez tout simplement pas faire “comme les autres” ? Cette liste des lieux insolites est pour vous!
La pyramide de Cestia
A seulement 2 stations de métro du Colisée sur la ligne B à l’arrêt “Piramide” comme son nom l’indique, vous verrez la pyramide de Cestia.
Comment se fait-il qu’en plein cœur de Rome il y ait une pyramide de style égyptien ?
Il s’agit en fait du tombeau du préteur Caius Cestius Epulo, érigé en l’an 12 av. J. – C. à une époque où l’empire romain venait juste d’achever sa conquête de l’Egypte et pour cela la culture de cette civilisation avait beaucoup fasciné et influencé la culture romaine.
La Pyramide Cestia, réalisée en mortier mesure 36,40 mètres de hauteur avec une base carré de 30 mètres par côté. Selon une inscription présente sur sa façade, elle aurait été construite en 330 jours.
Il est possible de visiter l’intérieur avec un guide mais le site est temporairement fermé, au moment venu, réservez sur le site de coopculture.
Le cimetière protestant / non-catholique
Connu à Rome sous le nom de Cimetière Protestant ou comme Cimetière des Anglais, ou encore Cimetière des Artistes et des Poètes, c’est l’un des lieux de sépulture les plus anciens en Europe. Il se trouve à proximité de la Pyramide de Cestius et du monumental Mur Aurélien.
Il est utilisé à partir de 1716 environ: à cette date remonte en effet l’autorisation accordée par le Pape Clément XI, pour les membres de la Cour Stuart, exilés par l’Angleterre, à être enterrés devant la Pyramide.
Le permis fut ensuite étendu à d’autres personnes de foi non catholique (la tombe la plus ancienne dont on a trouvé les restes est celle de George Langton, diplômé d’Oxford). En 1918, il est déclaré Zone monumentale d’Intérêt National.
Au fil des ans, le nombre de personnes enterrées augmente jusqu’à atteindre le chiffre près de 4000: surtout anglais et allemands, mais aussi américains, scandinaves, russes, grecques et quelques orientaux, de toutes les confessions religieuses de l’Islam au zoroastrisme, du bouddhisme au confucianisme.
Bien que gratuit, un don charitable vous est demandé à l’entrée pour la participation à l’entretien du lieu.
Pour plus d’info, voici le site du cimetière.
Heures d’entrée:
Lundi – Samedi 9h00 – 17h00 (dernière entrée 16h30)
Dimanche et jours fériés 9h00 – 13h00 (dernière entrée 12h30)
Le quartier de Coppedè
Un des quartiers les plus caractéristiques de la ville se situe en plein cœur de Rome, à deux pas du centre historique.
Ce n’est pas un quartier à proprement parler mais un coin de Rome aux formes insolites et bizarres, un mélange fantastique d’art Nouveau avec des infiltrations d’art grec, gothique, baroque et même médiéval.
Nous parlons du quartier Coppedè, un ensemble de 26 immeubles et 17 villas qui se dresse entre la rue Salaria et la rue Nomentana.
Un grand arc richement décoré, qui unit les deux palais des ambassadeurs et duquel pend un grand lampadaire en fer forgé, signale l’entrée du quartier réalisé entre 1913 et 1926, par l’architecte éclectique Gino Coppedè, dont il prend le nom.
Tor Marancia et ses streets arts
Big City Life est un projet de musée urbain né en 2015 avec pour objectif de transformer le village romain historique en un quartier d’art public contemporain unique au monde, impliquant la communauté locale, les écoles et les associations de quartier dans ce processus.
Plus de 500 familles du quartier ont rencontré et accueilli vingt-deux artistes de dix pays à travers le monde, chaque œuvre créée est le résultat de cette rencontre.
Un total de 22 œuvres monumentales, sur les façades des 11 bâtiments du quartier.
Tor Marancia est devenu un véritable musée public vivant ouvert à tous 7j/7, 24h/24.
Découvrez ce quartier en notre compagnie
Le stade des marbres
Construit à l’intérieur du Foro Italico à l’époque Foro Mussolini, le Stadio dei Marmi a été conçu en 1928 par l’architecte Enrico Del Debbio et inauguré en 1932.
Il rappelle l’image d’un stade hellénique et est entouré de 60 statues offertes par des villes italiennes, hautes de 4 mètres, qui représentent les différentes activités sportives.
Le barreur, le skieur, le frondeur, le lanceur de disque, l’archer, le lanceur de poids, le marathonien, le sauteur ne sont que quelques-unes des sculptures en marbre blanc, représentant des athlètes en pleine compétition ou en détente.
Depuis le 12 septembre 2013, le Stadio dei Marmi porte le nom du sprinter italien Pietro Mennea.
Le marché de Porta Portese
Le marché de Porta Portese,né dans l’immédiat après-guerre, vers 1945, en tant qu’annexe au marché noir tenu à Campo de ‘Fiori. Il est le marché non alimentaire le plus célèbre et le plus grand de Rome.
Les Romains, vétérans de la profonde dépression de la guerre, ont commencé à vendre leurs affaires et à vendre ou troquer les objets les plus étranges.
Il y a des objets de toutes sortes, des antiquités aux objets, des vêtements neufs et d’occasion aux articles ménagers, chaussures, accessoires pour la maison, draps, serviettes, plantes, disques, CD, jouets, cosmétiques et les objets les plus disparates.
Au fil du temps, la spontanéité a remplacé la réglementation administrative, la ville s’est agrandie, le paysage urbain a changé mais le marché de Porta Portese est toujours resté à sa place..Le flux d’immigrants s’est également ajouté à la succession de générations de vendeurs de rue : Russes, Polonais, Maghrébins, Indiens et Chinois., tous avec leurs marchandises faisant de Porta Portese l’un des marchés les plus célèbres d’Italie et d’Europe pour sa multi-ethnicité et pour la possibilité de trouver les objets les plus impensables.
Ouvert tous les dimanche de 6h à 14h
La Via Appia Antica (voie Appienne)
Situé à l’intérieur du parc homonyme, la via Appia Antica, avec ses 2300 ans d’histoire, conserve un patrimoine historique, archéologique et architectural unique au monde.
Marcher ou faire du vélo parmi ces extraordinaires témoignages du passé est une expérience inoubliable à faire au moins une fois dans sa vie.
Découvrez la via Appia en E-bike
Le quartier d’ EUR et son Colisée carré
Conçu pour accueillir l’Exposition Universelle Romaine (EUR) de 1942, le projet n’a jamais abouti en raison du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.
Il a été construit selon les canons de l’architecture rationaliste et avec de nombreux symboles du régime fasciste alors en place.
L’icône symbolique est le Palazzo della Civiltà Italiana, appelé par les Romains le « Colisée carré « , une immense masse de travertin d’environ 68 mètres de haut, aujourd’hui en concession à la Maison Fendi qui ouvre les salles du rez-de-chaussée pour des expositions temporaires.
Aujourd’hui l’EUR est un quartier résidentiel, abritant plusieurs bureaux publics et privés, caractérisé par de nombreux espaces verts, dont le célèbre Étang avec sa promenade du Japon.
Le trou de serrure
Sur la colline du l’Aventin non loin du célèbre Jardin des Orangers se trouve la villa des Prieuré de Malte. Devant, vous verrez des personnes faisant la queue devant une porte.
Mais qu’attendent-ils au juste?
Ils attendent leur tour pour regarder dans le trou de serrure le plus fascinant de la capitale.
En regardant par le trou, en effet, vous pouvez voir un autre état: celui du Vatican et plus précisément, admirer le Dôme de la Basilique Saint-Pierre dans toute sa majesté au bout d’une avenue verte et luxuriante. Un spectacle qui vous coupe le souffle la première fois et au-delà.
Le palais Zuccari
Non loin de la Place d’Espagne, il y a une porte spéciale avec comme cadre une bouche de monstre énorme.
C’est l’entrée du Palazzetto Zuccari, construit sur une idée de l’architecte Federico Zuccari en 1592. Il s’est inspiré d’un lieu qui l’avait particulièrement fasciné, à savoir le Bois Sacré de Bomarzo aux portes de Viterbo, célèbre pour ses sculptures énigmatiques et surréalistes.
Les caractéristiques de la façade du palais, lui ont valu le surnom de Casa dei Mostri (Maison des monstres).
Depuis 1913, la grande porte est l’entrée de la Bibliotheca Hertziana, l’un des principaux centres mondiaux d’étude de l’art italien.
En 2013, le nouveau bâtiment de la bibliothèque conçu par Juan Navarro Baldeweg a été officiellement inauguré et la salle centrale qui abrite une partie de la bibliothèque a été entièrement vidée et reconstruite. L’aile gauche, au contraire, conserve une partie de sa structure originale, avec des fresques peintes par Zuccari lui-même sur le plafond.